Sombre et tragique de prime abord, la photographie cherche la lumière. Au miroir de l’effondrement des écosystèmes, les rives de la Méditerranée, les dunes des salins, les terres agricoles de la Camargue reflètent les petits arrangements avec la nature. Au creux de la terre on cherche le ciel et soudain on croise l’horizon. Chaque paysage est un monochrome pour nous inciter à mieux y reconnaitre l’infime variation qui s’accorde à une autre. Chaque image est un récit pour nous engager à engendrer notre propre mythologie et recomposer le monde. Au-delà de notre regard devrions-nous y poser notre propre corps ? Car il s’agit bien là d’une invitation à habiter de nouveau cet espace et modéliser nos vies en surface.
On aimerait que l’on nous dise : « bonjour, retour sur Terre ! »